Auteur/autrice : Ornicar

Acteurs: stars et trous noirs

Une actrice, un acteur, pour nous autres, c’est forcément Julia Roberts, Harrison Ford, Gérard Jugnot ou Vanessa Paradis. Des stars, riches à millions.

Mais il y a d’autres acteurs, un peu moins chanceux. Et un peu moins riches.

Voyez cette actrice et cet acteur, dans ce spot de pub. Avouez tout de même que ça fait un peu moins rêver que Johhny Depp et Sandra Bullock, hein?

Et lui, arrivera-t-il à percer dans le cinéma:

Un acteur? Vigatro!

Croyez-vous qu’il soit content, au supermarché, quand on lui mime son spot ou qu’on lui hurle le nom de l’annonceur? Mais bon sang, pour une fois que quelqu’un le reconnait! Il ne doit pas signer beaucoup d’autographes, cela dit. Ou alors il signe du nom de l’annonceur?

Parfois, l’un d’eux arrive à monter une marche sur le grand escalier de la célébrité et de la richesse financière, par exemple Guillaume Denaiffe. Comment ça, ce nom ne vous dit rien? Bon, l’article en lien nous montre que sa condition, déjà enviable pour qui rêve d’en arriver là, est très très loin des stars.

Comble de l’horreur, ces inconnus sont parfois écartés des plateaux de tournage de publicité, de nouveaux par ces millionnaires, grassement plus payé que nos héros anonymes:

Vous savez maintenant pourquoi cette marque de café est particulièrement chère

Si le salaire minimum d’un acteur inconnu est relativement haut[1]en France, cela peut atteindre 400 euros par jour de tournage,  il faut voir que notre brave homme ou femme ne travaille pas 8 heures par jour 48 semaines par année; de loin pas. La condition des désormais célèbres intermittents du spectacle n’est pas enviable et pour un qui pourra donner la réplique à l’un de ces millionnaires, ils sont des centaines à attendre le grand soir. En vain pour la plupart.

Et pourtant, des centaines de personnes, jeunes pour la plupart, continuent de rêver à ce métier via des concours télévisés, via une grande soif de reconnaissance, de célébrité, mais pas du tout de talent car ce n’est pas le travail qui leur fait envie.

Andy Warhol a bien théorisé sur le quart d’heure de célébrité, mais il a omis de dire que c’était là une moyenne. À mon humble avis…

References

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1 en France, cela peut atteindre 400 euros par jour de tournage

La frilosité, ce mal très masculin

Chez les humains tout du moins, le mâle est plus frileux que la femelle.

Point de recherche scientifique pour vous livrer ma conclusion, mais une observation très attentive. Regardez par exemple cette bande de copains:

Voyez comment les hommes sont habillés? Ils ont peur d’avoir froid, cela ne fait pas de doute. Alors que ces dames, au contraire, sont à l’aise.

Ok, je vous entends, vous allez me dire

Oui, mais là, c’est spécial, tout ça…

Ah oui? Regardez les mêmes, au travail:

Ou cette autre équipe:

Et cela ne date pas d’aujourd’hui: regardez cette autre bande de potes des années 70:

Et dire que certains scientifiques veulent nous faire croire que les femmes sont les plus frileuses! Par exemple ici: https://www.protegez-vous.ca/Sante-et-alimentation/Hommes-et-femmes-reagissent-differemment-au-froid Mais quelle idiotie; je viens justement de prouver, devant vous, le contraire!

Non?

Métiers d’antan

Il n’est pas possible de freiner la technologie, que ce soit pour des raisons louables ou pas.

Ainsi, la légende veut que les maréchaux-ferrants aient tenté de discréditer l’automobile lorsqu’elle arrivait et leur promettait un avenir sombre. Il aura fallu, dans les années 70, que toute une génération se mette au poney pour assurer, dès les années 80, un amour de l’équitation suffisant pour que la profession ne meurt pas complètement.

 

Aujourd’hui, ce sont par exemple les caissières[1]Et caissiers qui sont en proie à la panique: les bornes de caisse automatiques fleurissent dans nos supermarchés.
Aux cris de Stop à la pénibilité du travail, les magasins nous vendent du rêve 3.0, un mix d’avancée sociale et de nouvelles technologies, tout ça pour remplacer ces blablateuses de caissières aux idées tranchées par des robots sans scrupules ni familles. Le client devient le maillon faible, c’est lui qui pourra tricher avec ses achats. Et tant que la triche ne sera pas plus chère que la différence de prix entre un robot et une caissière, il est probable que les gérants laisseront couler. Avis aux amateurs!

 

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Peut-on seulement imaginer tout le mal que Thomas Edisson a fait aux allumeurs de réverbères ? Ou le mal qu’a fait le standard téléphonique aux demoiselles du téléphone? En même temps, en tant que citoyens, aimeriez-vous vous trouver en discussion avec une jeune femme à chaque fois que vous décrochez le téléphone? Et voir passer des gens avec des échelles dans les rues à la tombée de la nuit? Le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous, disait la SNCF Aristote. En voilà des exemples pour lesquels il n’y a pas d’exception. Bravo!

 

Si vous avez moins de 20 ans il y a fort à parier que vous finirez votre vie dans une maison de retraite elle aussi 3.0. Adieu les infirmières revêches, bonjour les robots. Conçus pour vous écouter divaguer, ils sauront y voir des symptômes de maladies telles que Alzheimer, schizophrénie ou inculture crasse. Ils pourront aussi vous aider à prendre votre traitement médical, quelle joie!

 

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Allez, venez, c’est l’heure de votre suppositoire!

Parmi les futurologues, certains nous promettent qu’en échange, on va voir arriver de nouveaux métiers. Mhhh… On a déjà eu droit aux community managers, aux fundraisers et aux experts bilan carbone; que peut-il nous arriver ensuite?

Chaperon sur internet, conducteur de véhicules à distance ou analyste de décisions complexes, voilà ce que nous prédit l’agence gouvernementale australienne pour la recherche scientifique. Au croisement du chauffeur de taxi et de Uber-autonome, le conducteur de véhicules à distance vous demandera où est-ce que vous allez, vous fera un brin de causette et vous demandera de mettre votre carte de crédit. Tout ça en étant assis dans son salon, en survet’ Addidas. Son beau-frère fera le même travail mais pour conduire un gros semi-remorque à travers l’europe.

Un mot encore: certains des métiers d’aujourd’hui sont les métiers d’antan de demain. Enfin, à mon humble avis…

References

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1 Et caissiers

Adieu Facebook!

Voilà des années que j’avais un compte facebook personnel. Au départ créé afin de rester en contact avec quelques personnes, je me suis rapidement retrouvé avec plein d’amis. J’ai alors opéré un premier tri il y a quelques années et ai viré près de la moitié des gens. Des gens que je connaissais de loin et avec qui, finalement, je n’avais pas grand’chose à partager. Notez que je n’ai jamais accepté d’être ami avec quelqu’un que je ne connaissais pas dans la vraie vie. J’ai d’ailleurs du mal à comprendre par quel mécanisme certains acceptent cela…

Et puis là, dernièrement, j’ai fermé mon compte.

Farewell my fair-weather friends.

Alors, est-ce la constante progression vicieuse des conditions d’utilisation, la lassitude de voir mes amis poster des photos de citations ineptes, la consternation devant les commentaires d’amis d’amis, je ne saurais bien le dire.

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Toujours est-il que je ne voulais plus y venir et que laisser mon compte en l’état n’était pas une option réaliste.

J’ai donc entrepris d’effacer tout ce que j’avais fait. Et par effacer, je veux bien dire que j’ai utilisé les outils de facebook pour le faire; impossible de dire si cela a vraiment été effacé ou si cela est juste passé en mode invisible. Mais j’ai pris le temps d’effacer le moindre commentaire, le moindre j’aime de ces quelques années passées chez eux. Ça m’a pris des heures et des heures!

Au bout du compte[1]C’est le cas de le dire!, quel bilan de ces quelques années sur Facebook? Eh bien c’est mitigé.

Tout d’abord, certaines informations ne se trouvent presque plus que sur Facebook. Et là, c’est le drame parce que non seulement cela nous force à créer un compte, mais cela crée une situation de monopole. Et pourtant, on ne peut pas accuser le géant américain, car qui créé ce monopole? Les gens eux-mêmes! Plutôt que de privilégier leurs propres plateformes participatives (forums, etc) les institutions, les entreprises, les médias préfèrent gérer cela sur Facebook[2]Il faut donc saluer ceux qui privilégient encore leurs solutions internes, parfois contre vents et marées. Le gain est naturellement financier: avec cette solution, il n’y a plus à payer pour pouvoir utiliser un outil[3]Lithium, etc. Alors, évidemment, les pages sont truffées de publicités choisies par Facebook et c’est eux qui raflent l’argent généré. Mais il faut bien qu’ils vivent, n’est-ce pas?[4]Lire à ce propos: http://blog.internet-formation.fr/2015/11/facebook-atteint-les-4-5-milliards-de-dollars-de-chiffre-daffaires-q3-2015/.

En contrepartie, on l’a vu, on a droit aux élucubrations des uns et des autres et notamment aux commentaires. Les commentaires sur les billets Facebook de médias traitant d’actualité sont la pire chose que je n’aie jamais vue sur le net. Veulerie, mauvaise foi, violence verbale, incitation, c’est le café du commerce au cube, la démonstration de l’inculture d’une partie de nos semblables, la preuve que l’abrutissement des masses fonctionne! Patrick Lelay avait parlé de temps de cerveau disponible[5]Ref: Temps de cerveau disponible sur Wikipedia mais cela présupposait que les récepteurs humains avaient des cerveaux, ce qui n’est manifestement plus le cas de certains. Ces mêmes gens qui refaisaient le monde au café du commerce jusqu’au milieu des années 2000 dans l’intimité de leurs tables le font désormais avec un public potentiel de plusieurs millions de personnes.

Ces commentaires sont écrits, généralement avec une orthographe, une grammaire et une conjugaison déplorables,  par des gens que vous ne connaissez pas[6]Dieu merci mais qui sont juste abonnés, sur Facebook,  à la même page que vous. Je regrette vraiment qu’on ne puisse pas désactiver la vue des commentaires; ils rendent la visite de la page plus délicate et écornent la confiance qu’on a dans le média. Et les community managers de pacotilles employés par ces médias pour faire la modération, forcément a posteriori, ne sont d’aucun secours, coincés entre le fait de laisser faire et risquer le départ de visiteurs plus posés, ou alors de sévir mais avec le risque de déclencher une réaction encore plus forte, et donc plus gênante, avec dénonciation de la censure, etc, etc.

Et cela nous amène tout naturellement aux nouvelles formes du militantisme. Nous vivons une époque où des gens pensent vraiment que cliquer sur J’aime va influer sur la marche du monde, la pauvreté, voire même sauver des vies. D’autres, plus nombreux, se le font croire à eux-mêmes, par paresse. Ainsi, plutôt que d’aller manifester pour telle ou telle cause, ce qui prend du temps, on rejoint une page sur Facebook.

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On arrive alors au climax. Par exemple, un parti anti-capitalisme qui a sa page Officielle sur Facebook [7]Eh si: https://www.facebook.com/pages/Nouveau-Parti-Anticapitaliste-officiel/60709923222. Étonnant, non? Non au final, parce que celui qui n’est pas sur Facebook n’existe pas vraiment de nos jours. Cette société de droit privé américaine a réussi à centraliser la contestation, la réaction, la publication. Ce qui semble plutôt dangereux, à mon humble avis…

References

References
1 C’est le cas de le dire!
2 Il faut donc saluer ceux qui privilégient encore leurs solutions internes, parfois contre vents et marées
3 Lithium, etc
4 Lire à ce propos: http://blog.internet-formation.fr/2015/11/facebook-atteint-les-4-5-milliards-de-dollars-de-chiffre-daffaires-q3-2015/
5 Ref: Temps de cerveau disponible sur Wikipedia
6 Dieu merci
7 Eh si: https://www.facebook.com/pages/Nouveau-Parti-Anticapitaliste-officiel/60709923222

Magazines

Mon premier abonnement à un magazine, c’était, alors que j’étais enfant, Yakari. En plus du monde des indiens, il m’a fait entrer dans le monde des magazines. Depuis, j’ai toujours été abonné à au moins un périodique[1]Actuellement: L’Histoire. Depuis cette époque, le monde de la presse spécialisée a enfanté de quelques très beaux titres, pas mal de choses diverses et, et c’est ce qui va nous occuper ici, quelques titres extrêmement spécialisés sur des sujets… euh…

Abonnement-Magazine-Sanglier-Passion

Il y a des questions, quand même… On s’demande.

Le lecteur-type de Sanglier Passion, par exemple, m’interpelle, quelque part. Qui est-il, que veut-il..? Un petit indice sur une autre de leurs couv’:

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Mais, ô mystères insondables, qui peut bien se ruer dans son kiosque pour lire l’article Quel âge a mon sanglier? Et est-il réellement important de connaître son âge quand il vous charge dans les buissons?

Notons encore sur le sujet que le modèle a donné le jour à d’autres titres, tout autant intéressants:

wir.skyrock.net

Roulez vos bouillettes

Naturellement, le monde de la chasse sportive n’est pas seul à lire des magazines. Le feu, par exemple, a ses publications de références:

Il y a aussi tout un pan de magazines… heu… pour nous faire rêver

« Continuez de rêver », tiens donc!

Mais seulement rêver: quand on ne peut pas se payer de belles demeures, on a peut-être de quoi se payer le magazine. Ça fera toujours bien, dans un deux pièces – cuisine, de le lire aux toilettes/salle-de-bain.

Avec l’arrivée de nouvelles technologies (mise en page, impression, numérique), on peut faire un magazine rentable avec moins de lecteurs qu’avant. Ce qui a permis l’arrivée de titres, on l’a vu, très très… verticaux, aux sujets toujours plus spécialisés. La bonne nouvelle, c’est que ça stimule la lecture et la curiosité. C’est quand même déjà pas si mal, à mon humble avis…

Enfin, à titre personnel, j’attends Magazines Magazine, qui nous permettra de connaître, sélectionner, gérer nos abonnements aux magazines et choisir lesquels plutôt acheter en kiosque.

References

References
1 Actuellement: L’Histoire

C’est pas un cadeau…

Je ne résiste pas au marronnier du moment: les cadeaux de Noël!

On a tous déjà été déçus à un point tel que la nouvelle d’un cancer du pancréas fasse moins mal qu’un vrai cadeau … euh… de merde. Oups, je n’ai pas l’habitude de dire de gros mots[1]et moins encore d’en écrire mais je ne vois pas de meilleur vocable. Hélas.

De tels cadeaux, on en a tous reçu, c’est clair. Mais du coup, magie des maths, ça veut dire que beaucoup d’entre nous en ont donné aussi!

Oui, tu ferais mieux de te cacher, toi, le pyjama pour adulte; un bon cadeau de m…

Quand j’étais enfant, je me posais déjà des questions devant les cadeaux que s’échangeaient les adultes.

Tante Trucmuche est-elle vraiment ravie de recevoir un produit de douche et du sent-bon? Est-ce qu’on lui donne ça parce qu’elle pue?

Pourquoi, d’ailleurs, donne-t-on des cadeaux à Noël ?

On connaît tous l’histoire des rois mages qui amènent, qui de l’encens, qui de la myrrhe, qui de l’or, à l’Enfant Jésus pour célébrer sa naissance. Mais les premiers cadeaux de Noël datent d’avant: les Romains s’offraient des étrennes pour la nouvelle année. Entre adultes. Les cadeaux pour les enfants, eux, datent du Moyen-Âge et ne concernaient qu’une petite partie des enfants: ceux des familles riches. Aujourd’hui, les boutiques de seconde main, les services sociaux et les magasins de vente de stocks issus de faillites permettent d’offrir un cadeau à chaque enfant. Eh oui, chaque enfant d’ici a au moins un cadeau en hiver. Et cela parce qu’à 5’000km, il y a d’autres enfants qui eux ont travaillé tout l’été.

« Pas top »

Et s’il n’y a pas de cadeau?

Il y a un an, à Boston, un couple a atteint ce qu’il faut bien appeler un mètre étalon dans le genre: Monsieur a tué madame parce qu’elle voulait le mettre dehors parce qu’il ne lui avait pas offert de cadeau de Noël[2]Si si, c’est vrai, cliquez sur le titre de paragraphe pour lire cette édifiante histoire!

Alors faites comme moi: faites-vous vous-même votre cadeau de noël. C’est un peu plus cher, certes, mais quand on aime…

References

References
1 et moins encore d’en écrire
2 Si si, c’est vrai, cliquez sur le titre de paragraphe pour lire cette édifiante histoire!

Quand les stars font la pub

De plus en plus de stars font de la retape pour des marques. Payées à prix d’or, ces personnes sont choisies parce qu’elles seraient des prescripteurs influents. Ah tiens.

Qui de vous s’est mis au café Trucmuche parce que George Clooney en fait la publicité? Qui s’est écrié, voyant Roger Federer mal à l’aise dans une réclame pour le Crédit Suisse, « Ah mais oui, il me faut ouvrir immédiatement un compte Machintruc avec son système de primes avilissant! » ?

Qui a commencé de fumer grâce à Ronnie?

En fait, nous le savons bien, les stars font ça pour l’argent. Beaucoup d’argent. Et si la plupart tachent de ne faire cela que pour des produits qu’ils aiment ou, à tout le moins, des produits auxquels ils acceptent d’être associés, cela ne change rien: ils nous demandent d’acheter le produit avec notre argent. Argent qui ira au fabricant, fabricant qui récupérera ainsi les sous qu’il a donné à la star. Et si possible, un peu plus.

En achetant le café Trucmuche, vous payez une partie des vacances de monsieur Clooney. C’est comme ça.

Alors, George, merci qui?!

Mais si le fabricant ne donnait pas tout cet argent à la star, il n’aurait pas à nous vendre ce café hors de prix et pourrait le vendre moins cher. Gagne-t-il vraiment plus en dépensant une somme folle pour se payer la star?

Parfois même, on sort des écrans de pub: quand Samsung lance son nouveau téléphone le mois dernier, tout un tas de stars envoient un tweet soit-disant depuis la soirée de lancement, avec un lien vers la page du fabricant. Qui était vraiment sur place, on ne le saura pas et ce n’est pas très important. Par contre, 100% des stars ont du toucher leurs chèques.

On est là en zone grise car c’est de la publicité rétribuée et pas identifiée en tant que telle.

Mais au final, la question reste: qui suit aveuglément les prétendus goûts de sa star préférée? Je veux dire, à part les filles de 13 ans?

Pas grand’monde, à mon humble avis. Mais alors pourquoi ça continue?..